Des vêtements « basiques », solides et fabriqués en Europe : voilà la recette de petites marques comme Hopaal ou Loom. Ces entreprises qui ne cherchent pas la croissance sont des ovnis dans le marché du textile.
Face au gouffre environnemental et social que représente l’industrie du textile, des petites marques françaises de vêtements proposent plus de sobriété. Hopaal, par exemple, a opéré son virage écolo en 2023.
Créée en 2017, elle proposait déjà des vêtements produits en Europe à partir de matières (...)
tout à fait. Est-ce que aider ce genre de pratique ne pourrait pas aider à faire baisser le prix sur le long terme ? Est-ce que ça ne permettrait pas de démocratiser le fait de produire local, et donc d’autres sociétés de se lancer ?
Après c’est sûr que si les autres jouent toujours avec les règles de la mondialisation, ça va être difficile en terme de concurrence.
Mais là oui pour l’instant, le pantalon à 150€ c’est pas pour tout le monde… (même s’il tient plus longtemps)
C’est un pari sur l’avenir, est-ce que le pantalon tiendra le coup pendant l’apocalypse et au delà ? 😛
Résumé au première question, je répondrai : non. Démarre propose ce genre de produit depuis plusieurs années déjà, et les prix n’ont jamais baissés. Et c’est sûrement pas de plus d’entreprises de production de pantalon de luxe qu’on a besoin. Quoi qu’il arrive ça reste une aberration d’acheter des pantalons neufs quand on pense à la quantité de tissu qui est gâché tous les ans et qui est toujours disponible. Un pantalon écologique, c’est un pantalon qu’on a déjà, un pantalon qu’on répare, ou un pantalon d’occasion. Et que le principe de mode est une aberration.Peut-être qu’il faudrait aussi faire évoluer les mentalités sur certains points, et faire comprendre qu’un pantalon rapiécé ou taché c’est plus qu’acceptable en société, c’est souhaitable.
des très bons points, merci.