Reprendre des terres pour laisser la place aux dynamiques spontanées du vivant : voilà qui peut paraître séduisant. Pourtant, la volonté de conserver une nature intacte plonge ses racines… dans la colonisation et le développement capitaliste et industriel lui-même ! Les chercheurs Büscher et Fletcher proposent des outils pour une authentique révolution de la conservation, qui aurait pour horizon une convivialité politique et post-capitaliste entre vivants.
Bram Büscher est politologue et Rob Fletcher anthropologue de l’environnement (Université de Wageningen, Pays-Bas). Ils se sont tous deux intéressés à la conservation de la nature et à l’éco-tourisme dans leurs dimensions économiques et écologiques, dans le cadre de ce que l’on appelle la political ecology.
Cet entretien revient en détail sur les principales thèses de leur livre publié en 2019, dont la traduction est à paraitre prochainement aux éditions Actes Sud : Le vivant et la révolution. Réinventer la conservation de la nature après le capitalisme (traduit de l’anglais par Antoine Chopot).
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Il faut aussi avoir conscience et accepter pour pour défendre ces acquis et en obtenir de nouveaux on va subir une répression de plus en plus brutale et violente mais que si on fuit cette confrontation nos conditions de vie seront encore plus brutales et violentes… C’est justement ce que ignore Janco, pour voir ses solutions se mettre en place (pour des raisons d’égalité et de justice sociale comme cela semble être sa motivation) il faut se battre et identifier nos dirigeants comme des adversaires et non des individus raisonnable et raisonnés à convaincre.
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je trouve qu’au contraire prendre les choses en main aide contre la déprime
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