• Œil
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    7 days ago

    Paris (et la France en général) a bien moins de bains-douches publics qu’avant, alors que les besoins aujourd’hui explosent. Et les usagers, comme tu le précises, ne sont pas tous sans abris. J’ajoute à ta liste de cas : des gens entre deux boulots, en mobilité, qui ont besoin de prendre une douche. Les pouvoirs publics se désengagent et font reposer le poids sur les associations. C’est dommage, quand on voit certains pays qui ont conservé leur culture des bains publics (sentō par exemple au Japon).

    Je mets ici un lien vers un article de Reporterre : Les bains douches disparaissent : un drame pour les sans-abris.

    Là, deux liens sur l’enquête menée par le service Inventaire et Patrimoine d’Ile-de-France sur les bains-douches parisiens : le dossier et les photos.

    Dix-sept bains-douches municipaux (Ney, Amiraux, Rome, Rouvet, Meaux, Petitot, Pyrénées, Bidassoa, Oberkampf, Saint-Merri, Deux-Ponts, Haies-Buzenval, Charenton, Audubon, Lacépède, Butte-aux-Cailles, Blomet) issus de ces différentes campagnes de construction sont toujours en activité. D’autres ont été démolis (Mathurin-Moreau, Ecluses-Saint-Martin), reconvertis (Legouvé [galerie dédiée à la photographie contemporaine et en espace de co-working]) ou sont appelés à être prochainement réhabilités, comme les bains-douches de la rue Castagnary. Ces derniers devraient être transformés en un immeuble bioclimatique innovant, dans le cadre de l’appel à projets urbains « Réinventer Paris ».

    Et aussi un lien vers le carnet d’hypothèses d’une chercheuse sur l’histoire des bains douches belges. Un livre a aussi été publié.