Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui que le Canada va mettre en place un réseau ferroviaire à grande vitesse dans le corridor Toronto-Québec.
On est d’accord que ne pas mettre le chemin de fer et les routes au même pied d’égalité en termes d’attentes sur la rentabilité, la fiabilité et les coûts annexes (pollution, accidents, occupation du territoire) est une absurdité. Vu la géographie en Amérique du Nord la disparité doit encore être plus terrible qu’en Europe en termes de coût par passager/kilomètre et tonne/kilomètre, avec des routes qui coûtent une fortune pour des services rendus qui ne tiennent pas la comparaison (surtout pour le fret vu le climat canadien, le grand froid ne fait pas particulièrement souffrir l’infrastructure ferroviaire, les routes avec revêtement bitumé nettement plus). (Ajout : et la sécurité routière est désastreuse aux États-Unis, au Canada ça a l’air pas aussi mauvais vu que le nombre de tués par milliard véhicule×km a l’air comparable à la France)
La priorité de passage sur les rails au plus rentable est très logique pour les compagnies de chemin de fer, les passagers paient très peu à la tonne tirée et par sillon occupé. C’est inconcevable en Europe où l’idéologie dominante veut que les transports en commun soient un service public essentiel mais sur la route les bus n’ont pas priorité sur les camions, donc c’est un peu un idéal arbitraire qui ne s’applique qu’au rail.
Pour un service de qualité pour les passagers il faut être prêt à y mettre le prix, mais ça reste moins cher qu’un réseau autoroutier pour l’inter-urbain.
On est d’accord que ne pas mettre le chemin de fer et les routes au même pied d’égalité en termes d’attentes sur la rentabilité, la fiabilité et les coûts annexes (pollution, accidents, occupation du territoire) est une absurdité. Vu la géographie en Amérique du Nord la disparité doit encore être plus terrible qu’en Europe en termes de coût par passager/kilomètre et tonne/kilomètre, avec des routes qui coûtent une fortune pour des services rendus qui ne tiennent pas la comparaison (surtout pour le fret vu le climat canadien, le grand froid ne fait pas particulièrement souffrir l’infrastructure ferroviaire, les routes avec revêtement bitumé nettement plus). (Ajout : et la sécurité routière est désastreuse aux États-Unis, au Canada ça a l’air pas aussi mauvais vu que le nombre de tués par milliard véhicule×km a l’air comparable à la France)
La priorité de passage sur les rails au plus rentable est très logique pour les compagnies de chemin de fer, les passagers paient très peu à la tonne tirée et par sillon occupé. C’est inconcevable en Europe où l’idéologie dominante veut que les transports en commun soient un service public essentiel mais sur la route les bus n’ont pas priorité sur les camions, donc c’est un peu un idéal arbitraire qui ne s’applique qu’au rail.
Pour un service de qualité pour les passagers il faut être prêt à y mettre le prix, mais ça reste moins cher qu’un réseau autoroutier pour l’inter-urbain.