En Isère, un centre de santé autogéré et populaire repense le soin
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À Échirolles (Isère), un centre de soin communautaire et autogéré permet depuis 2016 aux habitants de cette commune populaire de devenir acteurs de leur santé. Médecins, kinés, infirmiers assistants sociaux, coordinateurs administratifs... Le Village 2 santé propose une offre de soins globale prenant en compte les inégalités sociales. -* Échirolles, (Isère), reportage À l’entrée, des accroche-vélos, tables et chaises prêtes pour le café, et une pancarte qui annonce la présence de Luigi, coiffeur (...)

[Extrait de l’article]
« L’équipe tient car on n’est pas parti de grands principes. Sur le salaire, par exemple, on a fait un travail avec le Réseau salariat [une association d’éducation populaire] pour comprendre les enjeux des différences de salaires, et c’est au bout de ce processus qu’on a choisi l’égalité des salaires », précise Benjamin. Cette égalité salariale permet aussi de pouvoir financer 17 postes grâce aux actes de soin [2] Aujourd’hui, les 17 salarié·es du centre touchent environ 1.800 euros nets par mois pour un « équivalent temps plein ».
[…]
Cinq médecins généralistes, une infirmière, deux kinés, deux accompagnants sociaux, une médiatrice, trois personnes à l’accueil, une accompagnante à la vie relationnelle, deux coordinat·rices administrati·ves, un·e orthophoniste.

  • Camus (il, lui)
    5·
    1 year ago

    Intéressant, en réaction au fil de l’autre jour sur la fronde salariale des médecins généralistes

    • Wi(vΛ)lem Ort(Λv)izOP
      7·
      1 year ago

      Oui, c’est une autre façon de voir les choses, qui est ultra minoritaire en France (il y a quelques autres centres de santé de ce type dans quelques grandes villes), mais qui va beaucoup plus dans le sens du service essentiel et de l’intéret général.
      Évidemment là on parle de Centre de santé (salarié⋅es), à ne pas confondre avec les Maisons de Santé (libéral), mais justement ça prouve que lorsqu’on a des valeurs et qu’on veut du changement, la question prioritaire ce n’est pas de maintenir un train de vie plus élevé que les autres. Et à lire l’article, dans cette démarche au final tout le monde y gagne, les conditions de travail sont plus épanouissantes, et la patientèle est mieux traitée, plus écoutée.