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  • Le sujet : le plan opérationnel dans la bande de Gaza

    Nous vous demandons, en tant que membres de la commission des affaires étrangères et de la sécurité, de réexaminer le plan opérationnel des combats dans la bande de Gaza, compte tenu de leurs résultats désastreux jusqu’à présent et de la poursuite attendue. Nous préciserons ainsi

    1. L’action opérationnelle dans la bande de Gaza, telle que nous l’a présentée en commission des Affaires étrangères et de la Sécurité par le précédent ministre de la Défense avant même le début de l’opération terrestre le 27/10/23, et telle qu’elle a été menée depuis lors sur le terrain ne permet pas d’atteindre les objectifs de la guerre tels que définis par l’échelon politique : la réduction des capacités gouvernementales et militaires du Hamas. Et ils ne sont en effet pas réalisés à ce jour, même s’il s’agit d’une petite zone et contre un ennemi qui ne possède pas les outils et les capacités d’une armée moderne.

    2. Comme l’a déclaré publiquement Ayi Hermetkhail, Tsahal opère avec une méthode de raids ciblés, une méthode qui manque de l’élément central de ce type de guérilla : le contrôle.

    Le contrôle efficace du territoire et de la population est la seule base pour nettoyer les nids de l’ennemi de la bande de Gaza et bien sûr pour une décision et une victoire et non pour un remaniement et une guerre d’usure dans laquelle la principale partie épuisée est Israël.

    1. À partir du 6 octobre 2024, une opération dans une direction différente a commencé au nord de la bande de Gaza, au sud de l’axe Levels, qui comprenait l’encerclement et l’évacuation de la population vers le sud. Nous espérions tous que c’était le début d’actions militaires qui apporteraient le changement nécessaire, mais il semble que cette action ne soit pas menée correctement, c’est-à-dire qu’après l’encerclement et l’évacuation humanitaire, Tsahal ne traite pas, comme c’est le cas, en droit international et dans toutes les armées occidentales, ceux qui restent ennemis.

    2. Après l’encerclement et l’évacuation de la population, les instructions adressées à Tsahal doivent être claires

    (1) Destruction à distance de toutes les sources d’énergie, à savoir le carburant, les installations solaires et tout moyen pertinent (tuyaux, câbles, générateurs, etc.)

    (2) Destruction de toutes les sources de nourriture, y compris les entrepôts, l’eau et tout moyen pertinent (pompes à eau, etc.)

    (3)Élimination à distance de toute personne se déplaçant dans la zone et ne repartant pas avec un drapeau blanc pendant les jours du siège effectif

    Après ces actions et les jours de siège contre ceux qui restent, un soldat doit progressivement entrer dans une purification complète des nids ennemis.

    1. C’est ainsi qu’il faut procéder au nord de la bande de Gaza et de la même manière dans toutes les autres zones : encerclement, évacuation de la population vers une zone humanitaire et siège effectif jusqu’à la reddition ou l’élimination complète de l’ennemi. C’est ainsi que se comporte chaque armée et c’est ainsi que les Forces de défense israéliennes devraient également se comporter.





  • Le 11 novembre, Israël a envoyé un camion d’aide à une école de Beit Hanoun, accompagné d’une équipe de tournage promotionnelle. Une heure plus tard, l’armée a investi l’abri, pillé et brûlé l’aide, déplacé les civils et tué certains d’entre eux.

    L’école de l’UNRWA a été incendiée, 24 civils ont été tués, les hommes ont été déshabillés et enlevés, tandis que les femmes et les enfants ont été brutalisés et expulsés après que leurs biens ont été incendiés.

    Un témoin de l’école Mahdiya Al-Shawa raconte comment l’armée israélienne a brûlé leurs biens, mis le feu à la nourriture, répandu de l’eau sur le sol, tué certains d’entre eux et déplacé de force les autres.

    Une vidéo postée par un soldat israélien montre l’incendie de l’école Mahdia Al-Shawa à Beit Hanoun après le pillage de l’aide livrée au centre par le Programme alimentaire mondial.

    Fil Twitter et vidéos :

    https://threadreaderapp.com/thread/1856798704939761937.html?utm_campaign=topunroll









  • Surtout que ça n’est pas le Hamas qui intervient dans le processus sur le recensements des victimes du MoH palestinien.

    Les directeurs d’hôpitaux remontent les chiffres des décès identifiés, le MoH cross-check les data avec les ONG, le croissant rouge palestinien, et le tout est consolidé par une cellule de statisticiens formés par les USA, utilisant un programme américain (comme leur GIS).

    Le système de santé s’est effondré fin novembre, mais le MoH palestinien a toujours été considéré comme ultra fiable comme institution en territoire de guerre. Il ne faut pas confondre la communication du GMO (gouvernement media office), le média de la branche politique du Hamas, qui donnait parfois les chiffres de manière prématurée et non précise, mais ça n’est plus le cas (ils ne s’occupent pas de ça, ils ne sont même pas sur place) L’UNRWA calcule de manière différente également, il y a très peu de différences entre leurs chiffres et ceux du MoH.

    Tout ce qu’on sait, c’est que depuis fin novembre, les chiffres sont largement sous-estimés. Ya 5 mois, on estimait à 21’000 les enfants disparus, donc non comptabilisés (sous les décombres/charniers/trop déchiquetés ou brûlés pour identifier le corps/etc)

    No evidence of inflated mortality reporting from the Gaza Ministry of Health



  • Tours - Avec tout ce qui s’était passé, nous étions un peu excités, c’est vrai. Mais les gendarmes sont arrivés comme des cow-boys. C’est un témoignage incriminant, forcément subjectif, que Sébastien, 52 ans, partage.


    Il propulse dans les dernières heures du 30 juillet à Amboise (Indre-et-Loire). « C’était mon anniversaire », explique celui qui avait convié une vingtaine de proches sur la terrasse d’un bar à bières de La Boitardière. Une soirée entachée par des échauffourées avec des voyageurs du campement voisin, finalement réprimée par l’intervention des gendarmes.

    ###« La réaction des gendarmes a été disproportionnée »

    Un mois et demi après les faits qui vont pousser deux de ses amis à être jugés fin septembre 2024 à Tours (1), Sébastien répète « le sentiment d’injustice » qui transpire de la scène. « C’est le monde à l’envers ! C’est moi qui ai appelé les gendarmes parce que nous sentions que cela pouvait basculer avec les gens du voyage. C’est moi, aussi, qui leur ai fait remarquer qu’ils avaient mis du temps à intervenir, mais on demandait juste de l’aide. Au final, leur réaction a été disproportionnée, avec l’usage d’un pistolet à impulsion électrique contre nous…»

    Sur l’ambiance contestatrice et les conditions d’intervention de la patrouille du Psig d’Amboise, les versions s’affrontent. Les images, captées par plusieurs téléphones tendus dans l’assistance ainsi que par les caméras-piéton des militaires, devraient livrer sur ce point une part de vérité dans le prétoire.

    ###Un gendarme frappé au visage

    Stéphane, lui, enfonce : « Mon ami R. est policier à la brigade anticriminalité de Blois, il a 35 ans de boîte, il s’est présenté aux gendarmes dès leur arrivée en disant qu’il était de la maison… », poursuit-il, confirmant les éléments partagés sur place.

    Un geste brusque pour repousser l’un des trois intervenants est évoqué. Puis une étincelle, qui serait provenue d’un coup porté en plein visage d’un militaire par un convive excédé. L’homme en question, un artisan à la retraite, âgé d’une soixantaine d’années, a frappé lourdement. « Je n’ai pas compris et je ne m’explique toujours pas pourquoi. Lui non plus d’ailleurs », concède Sébastien.

    En plus des trois gendarmes blessés, R. a également été touché au crâne, cogné selon son entourage « à coups de gazeuse ». Le 26 septembre, il aura le statut de prévenu. Devant le tribunal correctionnel, les deux mis en cause encourent jusqu’à sept ans de prison.

    Julien Coquet

    (1) Pour « violences aggravées » et « outrages ». Un troisième est convoqué par la justice mi-mars 2025 pour s’expliquer d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique.