• 1.02K Posts
  • 128 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: December 24th, 2023

help-circle
























  • Le 11 novembre, Israël a envoyé un camion d’aide à une école de Beit Hanoun, accompagné d’une équipe de tournage promotionnelle. Une heure plus tard, l’armée a investi l’abri, pillé et brûlé l’aide, déplacé les civils et tué certains d’entre eux.

    L’école de l’UNRWA a été incendiée, 24 civils ont été tués, les hommes ont été déshabillés et enlevés, tandis que les femmes et les enfants ont été brutalisés et expulsés après que leurs biens ont été incendiés.

    Un témoin de l’école Mahdiya Al-Shawa raconte comment l’armée israélienne a brûlé leurs biens, mis le feu à la nourriture, répandu de l’eau sur le sol, tué certains d’entre eux et déplacé de force les autres.

    Une vidéo postée par un soldat israélien montre l’incendie de l’école Mahdia Al-Shawa à Beit Hanoun après le pillage de l’aide livrée au centre par le Programme alimentaire mondial.

    Fil Twitter et vidéos :

    https://threadreaderapp.com/thread/1856798704939761937.html?utm_campaign=topunroll









  • Surtout que ça n’est pas le Hamas qui intervient dans le processus sur le recensements des victimes du MoH palestinien.

    Les directeurs d’hôpitaux remontent les chiffres des décès identifiés, le MoH cross-check les data avec les ONG, le croissant rouge palestinien, et le tout est consolidé par une cellule de statisticiens formés par les USA, utilisant un programme américain (comme leur GIS).

    Le système de santé s’est effondré fin novembre, mais le MoH palestinien a toujours été considéré comme ultra fiable comme institution en territoire de guerre. Il ne faut pas confondre la communication du GMO (gouvernement media office), le média de la branche politique du Hamas, qui donnait parfois les chiffres de manière prématurée et non précise, mais ça n’est plus le cas (ils ne s’occupent pas de ça, ils ne sont même pas sur place) L’UNRWA calcule de manière différente également, il y a très peu de différences entre leurs chiffres et ceux du MoH.

    Tout ce qu’on sait, c’est que depuis fin novembre, les chiffres sont largement sous-estimés. Ya 5 mois, on estimait à 21’000 les enfants disparus, donc non comptabilisés (sous les décombres/charniers/trop déchiquetés ou brûlés pour identifier le corps/etc)

    No evidence of inflated mortality reporting from the Gaza Ministry of Health



  • Tours - Avec tout ce qui s’était passé, nous étions un peu excités, c’est vrai. Mais les gendarmes sont arrivés comme des cow-boys. C’est un témoignage incriminant, forcément subjectif, que Sébastien, 52 ans, partage.


    Il propulse dans les dernières heures du 30 juillet à Amboise (Indre-et-Loire). « C’était mon anniversaire », explique celui qui avait convié une vingtaine de proches sur la terrasse d’un bar à bières de La Boitardière. Une soirée entachée par des échauffourées avec des voyageurs du campement voisin, finalement réprimée par l’intervention des gendarmes.

    ###« La réaction des gendarmes a été disproportionnée »

    Un mois et demi après les faits qui vont pousser deux de ses amis à être jugés fin septembre 2024 à Tours (1), Sébastien répète « le sentiment d’injustice » qui transpire de la scène. « C’est le monde à l’envers ! C’est moi qui ai appelé les gendarmes parce que nous sentions que cela pouvait basculer avec les gens du voyage. C’est moi, aussi, qui leur ai fait remarquer qu’ils avaient mis du temps à intervenir, mais on demandait juste de l’aide. Au final, leur réaction a été disproportionnée, avec l’usage d’un pistolet à impulsion électrique contre nous…»

    Sur l’ambiance contestatrice et les conditions d’intervention de la patrouille du Psig d’Amboise, les versions s’affrontent. Les images, captées par plusieurs téléphones tendus dans l’assistance ainsi que par les caméras-piéton des militaires, devraient livrer sur ce point une part de vérité dans le prétoire.

    ###Un gendarme frappé au visage

    Stéphane, lui, enfonce : « Mon ami R. est policier à la brigade anticriminalité de Blois, il a 35 ans de boîte, il s’est présenté aux gendarmes dès leur arrivée en disant qu’il était de la maison… », poursuit-il, confirmant les éléments partagés sur place.

    Un geste brusque pour repousser l’un des trois intervenants est évoqué. Puis une étincelle, qui serait provenue d’un coup porté en plein visage d’un militaire par un convive excédé. L’homme en question, un artisan à la retraite, âgé d’une soixantaine d’années, a frappé lourdement. « Je n’ai pas compris et je ne m’explique toujours pas pourquoi. Lui non plus d’ailleurs », concède Sébastien.

    En plus des trois gendarmes blessés, R. a également été touché au crâne, cogné selon son entourage « à coups de gazeuse ». Le 26 septembre, il aura le statut de prévenu. Devant le tribunal correctionnel, les deux mis en cause encourent jusqu’à sept ans de prison.

    Julien Coquet

    (1) Pour « violences aggravées » et « outrages ». Un troisième est convoqué par la justice mi-mars 2025 pour s’expliquer d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique.