Imaginons qu’une célébrité exploite son tatouage à fond et devient l’emblème d’un film. Le tatoueur pourrait souhaiter une rétribution et faire un procès. Mais le gagnerait-il ?

(ça dépend du pays j’imagine)

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    8 days ago

    Salut ! Je ne sais pas si ce sujet t’intéresse toujours un an après, mais “Esprit de justice” avait fait un podcast à ce propos en 2022 : Le droit dans la peau.

    En 2006, un Suisse, Tim Steiner, fut tatoué dans le dos par un artiste provocateur, Wim Delvoye, au terme d’un contrat qui obligeait l’homme-objet d’art à se mettre à disposition de l’artiste trois fois par an pour être exposé au musée ou en galerie en s’asseyant des heures sur un piédestal afin de se montrer comme œuvre. Sans compter qu’il faudra statuer sur le devenir de cette peau après le décès de son support corporel, cela pose de multiples questions : le sujet doit-il être autorisé à se livrer à cette sorte d’automutilation artistique ? Cela ne heurte-il pas le principe de la dignité humaine ?

    La revue de sciences sociales et humaines « La Peaulogie » a également publié plusieurs numéros sur le sujet du tatouage, dont notamment cet article Tatouages au cinéma. Du détail épidermique à la figure majeure

    On s’éloigne un peu de ton cas de figure, mais c’est intéressant.