https://www.arc.ulaval.ca/files/arc/Louis-Kahn_Exeter.pdf

Étant professeur à l’Université de Yale où régnait une atmosphère intellectuelle, Kahn était confronté à des notions de d’autres disciplines, notamment celles du peintre Joseph Albers. L’influence de ce dernier et l’intérêt déjà présent de Kahn face aux arts rapprochent son tra- vail de l’art abstrait, des formes géométriques simples et des éléments de composition de baset.

Le carré apparait comme étant une forme souvent utilisée par Kahn:

«Je commence toujours par le carré, quelles que soient les données du problème».

Toutefois, il justifie son utilisation comme étant la forme la plus logique:

«The square is a non-choice».

Donc, il débute ses esquisses avec le carré, puis il élabore des options qui lui permettent de s’éloigner de cette forme (image 5).

Pour Kahn, la géométrie est le moyen d’expression d’un langage universel d’architecture, représentant l’ordre et constituant la base pour tous ses projets. L’utilisation de formes géométriques élémentaires (cercle, carré, triangle) et leur potentiel monumental caractérisent les projets de l’architecte. Le choix des formes résulte d’une démarche appliquée et d’une étude du projet à bâtir. Il considérait les origines spirituelles des sphères sociales et esthétiques et ses observations devenaient la base pour élabo- rer ses principes de création. Par exemple, en Inde ou en Asie du Sud, cer- taines géométries évoquent la forme d’un mandala (Parlement à Dhaka).