Face ces critiques, M. Poupart-Lafarge a tenté de défendre la « sincérité » de son entreprise et s’est vivement défendu des critiques selon lesquelles elle « traînerait des pieds » pour honorer un contrat qui n’était pas le sien, mais dont il a hérité en rachetant le Canadien Bombardier en 2021. « Nous devons faire mieux que ce que craignent les experts », a-t-il reconnu. Mais selon lui, le projet avance, et pour preuve : les premiers trains seront disponibles au printemps et permettront de commencer les tests d’endurance et d’homologation. Une nouvelle phase particulièrement à risque en termes de retard, avaient noté les auteurs du rapport. Particularité du RER B, il doit être homologué à la fois par l’organisme certifiant les métros (le STRMTG) et par celui des trains (l’EPSF). Pour gagner du temps, il sera demandé à l’Etat l’opportunité de présenter un dossier unique, a expliqué Mme Pécresse.