Les anglophones aiment appeler cette eau de la « toilet-to-tap water ». Mot à mot : de l’eau passant de la cuvette de vos toilettes à votre robinet. Une expression peu engageante, qui passe sous silence les nombreux procédés chimiques, physiques et biologiques permettant de recycler des eaux usées en eau potable d’excellente qualité.
Si cette idée peut encore faire grimacer beaucoup, elle devient pourtant une piste sérieuse de réflexion pour de plus en plus de pays ou de municipalités à travers le globe qui s’inquiètent, à raison, de l’amenuisement des ressources en eau douce. La mégapole de Bangalore, en Inde, planche ainsi sur un tel recyclage des eaux usées, tout comme Los Angeles.
Aux États-Unis, les villes texanes de Big Springs et Wichita Falls pratiquent déjà cette technique appelée la direct potable reuse (en français, réutilisation pour la potabilisation directe), tout comme la ville de Beaufort en Afrique du Sud, depuis 2011.
Pardonnez mon ignorance, mais c’est pas le cas (ou peut être localement) en France ?
On rejette vraiment toute l’eau consommée aux rivières et mers ? Ça me déçoit un peu de nous :(