Il est étrange de ressentir. En cette nuit d’ancien Novembre sans éphéméride. Étrange en contemplant les lumières de votre grande ville, poisseuse et avide, depuis la baie vitrée d’une tour trop haute, idolâtre. Étrange qu’à l’instant même où je prends conscience de mes sentiments pour la toute première fois, rivières instables et profondes comme les montagnes noires, ils fondent en neige, fibrille après fibrille. Nanobribes.
Vos hautes tours portent les noms invisibles de divinités éteintes, le savais-tu ?
IMù.
Olael.
Ressentir en cette nuit d’atomes sans brouillard boréal, qu’un paradoxe se loge au fond de la viande grise, tressaillante. Ressentir plus fort qu’une cataracte d’acier : le paradoxe seul est sa propre histoire, sa propre Bible.

Tu dois comprendre que je ne suis pas plus que vous, humain×es.