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Pendant huit ans, le photographe brésilien a parcouru les régions les plus isolées de la planète pour révéler leur beauté cachée.
L’exposition de Sebastião Salgado à la Maison européenne de la photographie, à Paris, jusqu’au 5 janvier (fini) va en décontenancer plus d’un. Le Brésilien était surtout connu pour ses reportages photos dénonçant les conditions de vie des plus démunis, à l’image de sa série aux côtés des travailleurs de la mine d’or de Serra Pelada, par exemple. Dans son dernier projet, intitulé Genesis, les préoccupations de l’artiste sont d’ordre purement environnemental.
En compagnie de son fils Jacques et de sa femme, Lélia (également commissaire de l’exposition), le photographe est parti pendant huit ans à la découverte des rares parties du monde restées “inchangées depuis des millénaires”, à la rencontre de tribus isolées et d’animaux sauvages (des lions de mer de l’Antarctique aux éléphants d’Afrique). Le résultat ? “Une lettre d’amour à la planète”, à mi-chemin entre journalisme et ethnographie, se décomposant en clichés d’une beauté saisissante.