Rassemblement jeudi #10avril à 17h devant la préfecture de #Tours en soutien au collectif pas d’enfants à la rue ! #TreveHivernale #expulsion #logement #speculation #requisition #Touraine #IndreEtLooire #ToursMetropole #DroitAuLogement

Collectif Pas d’enfants à la rue 09/04/2025

La préfecture n’en finit plus de repousser les limites de l’intolérable. D’abord en sommant les quelques 40 personnes à la rue qui ont trouvé refuge au Conseil métropolitain le mardi 8 avril de vider les lieux le lendemain matin sans offrir aucune solution aux familles à la rue. Ensuite, lorsque le mercredi 9 avril au matin les familles se réfugient dans le gymnase Anatole France, elle refuse encore une fois de respecter ses obligations et de s’occuper de régler la situation ! En effet, le préfet a simplement proposé à la municipalité d’évacuer les lieux, autrement dit d’utiliser la violence contre les familles présentes sans proposer aucune solution. Depuis deux ans que le Collectif pas d’enfant à la rue existe et alerte, c’est la première fois que la préfecture assume aussi ouvertement de ne pas remplir son rôle, de bafouer le droit et notamment la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et se montre prête à utiliser le recours de la violence. Il est évidemment exclu d’accepter cette situation et de baisser les bras devant ce mépris et ce déni des obligations fonctionnelles de l’État. Il s’agit de la part de la préfecture d’une violence inacceptable faite à des enfants que le Préfet a pourtant la charge de protéger sans restrictions d’aucune sorte. Depuis la fin du plan hiver la violence de la Préfecture est décuplée :

  • Violence physique contre des militant-es lors de l’occupation du collège Michelet le 1er avril
  • Déploiement policier démesuré lors de l’occupation du conseil métropolitain.
  • Tentatives d’intimidation avec contrôles d’identité des personnes sans abri lors de l’occupation du gymnase Anatole France. Le préfet espérait peut-être trouver parmi eux des personnes avec des OQTF. Il n’a trouvé que des personnes en situation régulière, munies de récépissés de demande d’asile, auxquelles il a obligation de fournir un hébergement tout au long de leur procédure. En toute connaissance de cause, donc, monsieur Campeaux a pris la décision de ne pas obéir à son devoir. Notre détermination est intacte à ce que les droits des enfants soient respectés et à faire cesser ce jeu toxique de la préfecture et c’est la raison pour laquelle nous appelons à un rassemblement devant la préfecture le jeudi 10 avril à partir de 17h !