Rdv à 14h face au CCOD (arrêt tram Portes de Loire) à #Tours pour un #8mars de lutte : mobilisation féministe, anticapitaliste et antifasciste ! Retrouve l’ #UnionCommunisteLibertaire avec tracts, drapeaux, autocollants et #AlternativeLibertaire !
8 mars 2025 : une mobilisation féministe, anticapitaliste et antifasciste
Cette année le 8 mars est un samedi. La grève du travail productif n’a donc pas forcément besoin d’être un succès pour que nous soyons nombreuses dans les rues. En revanche, c’est l’occasion de massifier celle du travail domestique et reproductif, et de lutter contre les promesses du pouvoir : misère, fascisme et guerre.
Bien sûr, des femmes travaillent le samedi, et le dimanche. Dans les services, le commerce, les soins, souvent sans nécessité - évitons de fréquenter les commerces ouverts le dimanche - et avec des salaires faibles, et des possibilités de lutte d’autant plus compliauées quand les collectifs de travail sont petits ou inexistants. Dans les métiers de service, on s’occupe des autres et on se rend disponible pour cela. Ces métiers seraient finalement le prolongement « naturel » du rôle social où les femmes sont assignées « à la maison ». Car si le capitalisme profite de cette dévalorisation salariale et sociale, les hommes profitent directement des tâches domestiques effectuées majoritairement par les femmes, mais aussi du travail culturel, émotif et reproductif (enfants et soins) qui y est associé. Si la grève féministe du travail salarié reste un objectif vital, cette année, c’est l’occasion de promouvoir la grève du travail domestique, si difficile à faire puisqu’il s’agit du soin à d’autres personnes. Parlons-en, organisons nous solidairement pour que pas une femme ne manque dans la rue ce samedi pour des manifs et des assemblées générales pour construire les luttes à venir.
Le nouveau budget du nouveau gouvernement nous promet des jours difficiles, pas question pour nos ministres de prendre de l’argent aux riches ou aux entreprises, et taper sur les « bénéficiaires » du RSA ou les chômeur·euses est si facile, si on les laisse faire. Gouvernement de nantis capitalistes aux idées fascistes, chez nous comme ailleurs, qui menace les droits des personnes trans, des immigré·es et exilé·es. Au-delà des politiques migratoires, ce sont toutes les personnes racisées, françaises ou non, qui sont menacées. L’internationale fasciste européenne a le troisième groupe au parlement européen et se sent pousser des ailes entraînées par le vent venu des USA, elle s’est réunie et congratulée en février à Madrid. Régression des (pourtant modérées) mesures écologiques, le syndicat agricole d’extrême-droite qui monte est caressé dans le sens du poil réactionnaire : plus de pesticides, moins de normes sociales et environnementales. Les diktats moraux autour de « un papa, une maman », l’ignorance en matière de sexualité et l’éducation genrée sont parmi les outils de la réaction montante. Le fémonationalisme, déguisement du racisme d’extrême droite en féminisme ne doit pas nous tromper.
Si l’Afghanistan est l’extrême en matière d’écrasement des droits des femmes, elles souffrent dans bien d’autres pays, les guerres liées aux besoins des industries des pays riches ravagent le sud et les femmes en sont les premières victimes. Congo, Soudan, Haïti, Palestine où le plus puissant et cruel colonialisme agit librement, partout les femmes sont victimes des plus terribles violences. Antilles, Mayotte, Comores… Le colonialisme français apporte pauvreté et maltraitance aux femmes partout où il passe.
Nous devons construire des fronts de lutte féministes mais aussi anticapitalistes, antifascistes et anti-impérialiste. La création d’espaces collectifs de lutte, l’auto-organisation et la solidarité internationale sont nos meilleures armes.