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« Une maladie mentale appelée créativité », c’est ainsi que le designer et architecte français Philippe Starck décrit son éthique de travail acharné, qui l’a vu créer certains des objets les plus mémorables des XXe et XXIe siècles, parmi lesquels le presse-agrumes Juicy Salif de 1990 pour Alessi et la chaise Louis Ghost pour Kartell (considérée comme « la chaise en plastique la plus copiée au monde »).
Il est donc le visage idéal pour la nouvelle campagne Ghost de Stone Island, qui fait partie d’une série en cours qui fait appel à des créatifs internationaux – couvrant une multitude de disciplines, du théâtre à l’architecture (et récemment Joseph Grima) – pour incarner les collections de la marque culte italienne de streetwear. Starck est le dernier de la gamme, choisi pour porter la ligne Ghost de Stone Island, souvent privilégiée par les designers pour ses codes minimalistes, où chaque vêtement unicolore est réduit à son essence (il est reconnaissable à sa version monochrome du badge boussole emblématique de Stone Island, qui est « conçu pour se fondre dans le vêtement »).
« La collection Ghost, basée sur le concept du camouflage et du monochrome, me convenait parfaitement. Vivant au milieu de nulle part et étant invisible, j’ai pu devenir visible sans être totalement sous les projecteurs », explique Starck à propos des images prises par David Sims, qui ont été publiées aujourd’hui (17 septembre 2024).
Dans un entretien accordé à Wallpaper*, le designer fondateur parle de son apparition devant la caméra, de sa vie de moine et des règles d’un bon design.