Présent dans les programmes depuis les débuts de l’école obligatoire, le cours de dessin est devenu cours d’arts plastiques. Faut-il y voir le renforcement d’une éducation artistique et culturelle ?
Je serais intéressée par l’avis de @Snoopy@jlai.lu, notre artiste résident.
Quand j’étais scolarisée, les cours d’art étaient vraiment pas fous et étaient pris à la rigolade : comparé aux maths ou à l’allemand, ce n’était pas le plus important. Même si comparé à la France on en faisait un peu plus. Maintenant que je suis adulte, je regrette cette approche. On aurait pu avoir des cours pour nous apprendre à travailler sur différents supports : Pierre, argile, peinture, dessins, etc. Nous faire étudier des œuvres pour que l’on apprenne en quoi elles étaient importantes. Nous expliquer que l’art, c’est pas juste des gribouillis et c’est sérieux tout en étant un moyen de s’exprimer incroyable et une porte à l’imagination.
En effet. Après, j’ai pas de bons souvenirs de l’art au collège. C’était noté sur la qualité technique. J’ai pas vu cela comme un moyen d’expression, ni une découverte du monde de l’art. Ca m’a complètement dégouté comme les beaux-arts. l’Histoire de l’art n’était pas enseigné ou très mal. Ou peut-être je n’ai aucun souvenir.
Tout ça je les ais eu à travers les bouquins d’histoire que j’aimais beaucoup. J’adorais recopier les oeuvres comme le tableau avec le sacre de Napoléon, les fresques Egyptiennes. C’était sublime.
Perso, si je devais refaire les cours en tant que ministre de l’éducation nationale, je ferais un croisement entre les différentes matières enseignées à l’école. C’est à dire, si on étudie l’égypte, on va dans un musée, on regarde les oeuvres. Puis on pourrait parler de comment on a fabriqué les couleurs. Puis leur conservation. Ensuite en chimie on pourrait aborder la datation carbonne, le spectre de la lumière, la dégradation de tout cela. Et au retour en classe, je leur fais planter des plantes tinctoriale. Puis on fera des couleurs avec.
Je n’ai pas une bonne opinion des beaux-arts qui enseignent l’art conceptuel, contemporain. J’ai vue des pianos qui se déplacent dans une grande salle. Un gars qui court et perce des portes en papier de riz. Des poètes qui faisaient un dadaïsme discordant en enlevant ce qui faisait sens, autant créer une chanson glutural. Des profs qui enseignent pas les couleurs mais te lisent des pavés de texte sur la couleur, une chaise et un encart…D’autre choses encore plus horribles.
En revanche, les arts appliqués à Olivier de Serre, ça c’était très bon. Exceptionnel. La formation était très difficile mais enrichissante et merveilleuse. On a fait plein de sorties, musées, visite des monuments, on a lu des bouquins, fait du modèle vivant. Travaillé la perspective, les couleurs, la PAO. Et les cours d’histoire de l’Art, du design était très riches. Bon à l’époque je n’avais pas un niveau exceptionnel et je galèrais en plus de ma dépression.
L’art contemporain, plus particulièrement l’art conceptuel, c’est de la merde. Je recommande plutôt de suivre les cours du soir car les profs n’y enseignent pas l’art conceptuel, en revanche à l’école iels sont obligés et ça les déprime.
Je serais intéressée par l’avis de @Snoopy@jlai.lu, notre artiste résident.
Quand j’étais scolarisée, les cours d’art étaient vraiment pas fous et étaient pris à la rigolade : comparé aux maths ou à l’allemand, ce n’était pas le plus important. Même si comparé à la France on en faisait un peu plus. Maintenant que je suis adulte, je regrette cette approche. On aurait pu avoir des cours pour nous apprendre à travailler sur différents supports : Pierre, argile, peinture, dessins, etc. Nous faire étudier des œuvres pour que l’on apprenne en quoi elles étaient importantes. Nous expliquer que l’art, c’est pas juste des gribouillis et c’est sérieux tout en étant un moyen de s’exprimer incroyable et une porte à l’imagination.
En effet. Après, j’ai pas de bons souvenirs de l’art au collège. C’était noté sur la qualité technique. J’ai pas vu cela comme un moyen d’expression, ni une découverte du monde de l’art. Ca m’a complètement dégouté comme les beaux-arts. l’Histoire de l’art n’était pas enseigné ou très mal. Ou peut-être je n’ai aucun souvenir.
Tout ça je les ais eu à travers les bouquins d’histoire que j’aimais beaucoup. J’adorais recopier les oeuvres comme le tableau avec le sacre de Napoléon, les fresques Egyptiennes. C’était sublime.
Perso, si je devais refaire les cours en tant que ministre de l’éducation nationale, je ferais un croisement entre les différentes matières enseignées à l’école. C’est à dire, si on étudie l’égypte, on va dans un musée, on regarde les oeuvres. Puis on pourrait parler de comment on a fabriqué les couleurs. Puis leur conservation. Ensuite en chimie on pourrait aborder la datation carbonne, le spectre de la lumière, la dégradation de tout cela. Et au retour en classe, je leur fais planter des plantes tinctoriale. Puis on fera des couleurs avec.
Je n’ai pas une bonne opinion des beaux-arts qui enseignent l’art conceptuel, contemporain. J’ai vue des pianos qui se déplacent dans une grande salle. Un gars qui court et perce des portes en papier de riz. Des poètes qui faisaient un dadaïsme discordant en enlevant ce qui faisait sens, autant créer une chanson glutural. Des profs qui enseignent pas les couleurs mais te lisent des pavés de texte sur la couleur, une chaise et un encart…D’autre choses encore plus horribles.
En revanche, les arts appliqués à Olivier de Serre, ça c’était très bon. Exceptionnel. La formation était très difficile mais enrichissante et merveilleuse. On a fait plein de sorties, musées, visite des monuments, on a lu des bouquins, fait du modèle vivant. Travaillé la perspective, les couleurs, la PAO. Et les cours d’histoire de l’Art, du design était très riches. Bon à l’époque je n’avais pas un niveau exceptionnel et je galèrais en plus de ma dépression.
L’art contemporain, plus particulièrement l’art conceptuel, c’est de la merde. Je recommande plutôt de suivre les cours du soir car les profs n’y enseignent pas l’art conceptuel, en revanche à l’école iels sont obligés et ça les déprime.