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Il est pas la le jour ou cela fera “scandale” comme les abbayas… En meme temps on ne peut esperer de la coherence et de la logique, dans un etat Fasciste
Si parler de réforme, voir l’abolition de la police de nos jours paraît lointain et est souvent associé aux revendications de gauche, plusieurs études aux États-Unis démontrent que le mythe guerrier empêche tout début de réflexion sur la manière de réformer la police. Pour Cédric Mas, historien militaire, “un policier est un agent public de la sécurité, pas un chevalier paladin ou un guerrier templier destiné à purifier les barbares.” De plus, dans une guerre, un militaire ne fait pas ses courses dans le même supermarché que son adversaire, et encore moins n’habite dans le même quartier, alors qu’un policier doit partager sa vie avec les gens qu’il policie”
La récurrence de ces symboles utilisés par des néonazis et suprémacistes blancs, comme le Vegvisir, le Valknut, ou des runes et nœuds celtiques au sein de la police révèle à quelle point les policiers se sentent “à l’abri”. Questionné sur ce point, l’avocate de la Ligue des droits de l’Homme, réponds ainsi : Ce qui me choque, c’est que ce phénomène soit autant développé et qu’il n’y ait aucune réaction de la hiérarchie concernant ces symboles qui s’affichent ouvertement et qui se revendiquent comme étant à la fois politiques et religieux.
L’utilisation par des forces de police de symboles religieux ou mythologiques directement ou indirectement liés aux idéologies et mouvements d’extrême droite sont perçues comme une partialité inappropriée par la majorité des citoyens, une évidence de radicalisation pour les personnes mieux informées et une dérive dangereuse, voire fascisante, pour les experts qui travaillent sur la police. Les nombreux cas recensés au sein de la police sont toujours défendus par la hiérarchie de police comme des “sur-interprétations” ou des “cas isolés“, mais la réalité c’est qu’on parle d’une tendance violence, issue du mythe guerrier et des idéologies d’extrême droite, qui révèle à quel point la police française jouit d’une autonomie qui rappelle les débuts des états policiers.