➡️ Dans une déclaration officielle, la Cour Pénale Internationale « insiste pour que cessent immédiatement toutes les tentatives d’entrave, d’intimidation ou d’influence » à l’encontre de ses membres. Les Etats-Unis et Israël font pression pour que la CPI renonce à émettre un mandat d’arrêt international contre Netanyahu, le Ministre de la défense Gallant et le chef d’état-major israélien Halevi.

➡️ Les Etats-Unis disposent d’une loi appelée « Hague Invasion Act » qui autorise le président américain « à utiliser tous les moyens nécessaires pour obtenir la libération de toute personne décrite au paragraphe (b) qui est détenue ou emprisonnée par, au nom ou à la demande de la Cour pénale internationale ». Cette loi de 2002 « vise à protéger le personnel militaire des États-Unis et d’autres fonctionnaires élus et nommés du gouvernement des États-Unis contre les poursuites pénales engagées par un tribunal pénal international auquel les États-Unis ne sont pas parties prenante ».

➡️ A partir de 2019, des sanctions et des restrictions de voyage ont été émis par les Etats-Unis contre les employés de la CPI chargés d’enquêter sur d’éventuels crimes de guerre en Afghanistan. La procureure générale de la CPI de l’époque, Fatou Bensouda, et le chef de la Division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération, Phakiso Mochochoko, ont tous deux été soumis à un gel d’avoirs et à une interdiction de voyager.