Ellen's kiss

Elle

Biographie tiré de Wikipédia

Il est le fils du peintre Alexis Mossa (1844-1926), auteur de nombreuses affiches pour le carnaval de Nice, qui l’influença dans sa carrière d’artiste-peintre et à qui il succéda au poste de conservateur du Musée des Beaux-Arts Jules Chéret de Nice qu’il dirigea de 1926 à 1971.

Gustave-Adolphe Mossa est un peintre symboliste tardif dans la mouvance de Gustave Moreau, Lucien Lévy-Dhurmer, Edgard Maxence ou Émile-René Ménard. Imprégné de ses lectures, Mallarmé, Baudelaire, Huysmans, il s’inspire des maîtres du Quattrocento, des préraphaélites et de l’art nouveau. Il a produit environ cinquante huiles, quatre-cents aquarelles et quelques œuvres gravées symbolistes.

Mais son œuvre ne peut se résumer à sa seule peinture symboliste :

Dans le domaine de la peinture, comme son père Alexis il a exécuté de nombreuses aquarelles de paysages. Il s’est exercé à l’expressionnisme, produisant, dans les années 1903 à 1904, cent-quatre-vingt-neuf dessins à l’encre de chine et aux crayons de couleur, caricaturant tantôt les mondains tantôt les religieux, s’intéressant aux petits métiers ou à l’actualité, signés Mossa ou Karl Joël (exceptionnellement Karl Joris) en hommage à Huysmans.

  • En tant que carnavalier il a produit plusieurs dizaines de maquettes de chars (le plus souvent dessins aquarellés) pour le carnaval de Nice, maquettes dans lesquelles il a gardé la créativité et l’exécution de sa période symboliste. Beaucoup de ces maquettes ont servi de base à la réalisation de chars[3].

  • Au théâtre, il a commencé par l’écriture de pièces symbolistes (Dom Quichotte, Plume d’Ibis) pour lesquelles il a créé en outre des frontispices et projets de décor ; puis il a fondé la première troupe de théâtre dialectal en niçois, le théâtre de Barba Martin, pour lequel il a écrit des pièces en niçois (comme La Nemaïda, en 1924, ou La Tina, en 1931)[4].

  • Mossa est aussi un illustrateur de livres, avec l’illustration de plusieurs ouvrages illustrés pour la Librairie des Amateurs de A. et F. Ferroud, celle des œuvres de Dominique Durandy, des éditions de musique folklorique niçoise, des ouvrages divers sur la Côte d’Azur etc.[5]

  • Il a produit l’essentiel de son œuvre symboliste jusqu’en 1918. Il n’a exposé ses œuvres symbolistes que dans sa jeunesse puis les a gardées par devers lui sans jamais plus les exposer, et elles n’ont été redécouvertes qu’après son décès. C’est le conservateur et professeur d’histoire de l’art Jean-Roger Soubiran[6] qui est à l’origine de cette redécouverte