Ta remarque est frappée du coin du bon sens, évidemment. Et les mondes virtuels n’empêchent pas non plus que l’on soit pleinement dans la réalité aussi. Jouer à des jeux vidéos de combat n’empêche pas −par exemple− de pratiquer aussi le judo…
Cependant, ce qui me gène (si je tente de faire miens les propos d’AB) c’est d’en faire un but en soit, une sorte d’idéal à atteindre. Et ce que critique Aurélien Barrau, c’est de ne pas questionner ce vers quoi ça nous amène. Si je prend comme exemple les évolution technique des 20 dernières années, on a mis une quantité très importante de travail dans les smartphones (à la fois le matériel, et l’écosystème logiciel dont les réseaux sociaux ne sont pas une petite partie). Alors je ne crache pas dans la soupe : j’apprécie d’avoir des cartes de partout dans le monde, de pouvoir trancher une discussion par un wikipedia, ou de regarder sur youtube du contenu que la télé n’aurait jamais fait… Mais au final, ça crée aussi une très grande dépendance à la connexion, du stress, et finalement si on revient en 2000, ne peut-on pas se demander si c’était ça que l’on voulait ?
Maybe a piece of very dense matter (neutronium ?), at very high speed (relativistic) could do that ?