Dans les centres d’appels, le métier de téléconseiller est rythmé par des indicateurs de performance en cascade, la pression des notes des clients et un management brutal. Entre burn-out et démission, deux anciens salariés du secteur racontent leur chute. Un récit signé Erwan Manac’h
Je me demande toujours quel est le pourcentage d’entreprises qui fonctionnent de la sorte. Même si je suis très privilégié (développeur informatique), j’ai passé une bonne dizaine d’années dans des entreprises d’informatique avec du management toxique et ça me bouffait tous les matins en allant travailler. Si on veut résumer, on a beaucoup de secteurs qui jugent leurs employés sur des métriques diverses et variées :
Alors que reste t’il comme travail où on peut faire quelque chose de bien sans qu’un chef vienne derrière avec son fouet ou sa menace de virer tout le monde ? C’est caricatural, mais on se dit qu’il faudrait repasser à l’artisanat avec une vie austère comme seul moyen de conserver une santé mentale acceptable.