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Nous en sommes à la 28ème COP. Et une question demeure : pourquoi près de trente années de « négociations » climatiques ont-elles à ce point échoué ? Aujourd’hui, même si les engagements des États sont respectés, ils conduiront à une diminution des émissions de seulement 2% au niveau mondial, entre 2019 et 2030. Alors que la promesse de l’Accord de Paris était de les réduire de 43% pour rester sous la barre fatidique des 1,5°C de réchauffement… La température moyenne du globe a déjà augmenté d’1,2°C et les conséquences de ce réchauffement sont toujours plus visibles et violentes. Alors pourquoi une telle inertie ? Bien sûr, les raisons sont nombreuses. Le journaliste Fabrice Nicolino parle lui de grand sabotage climatique. Pour lui, l’ONU n’a pas seulement échoué dans sa mission de lutter contre le réchauffement climatique, elle est complice de l’inaction. Pendant des années, l’organisation aurait laissé les intérêts des multinationales les plus polluantes et des industriels influencer les négociations. En retraçant, l’histoire des organisations internationales consacrées à l’écologie, depuis le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972, Fabrice Nicolino a découvert des personnages - dignes de film - qui incarnent ces conflits d’intérêts. Des hommes qui ont été au cœur des discussions climatiques, tout étant liés aux industries les plus polluantes. Dans son dernier livre, Le Grand Sabotage Climatique, il explique pourquoi le changement climatique n’a, selon lui, jamais été pris au sérieux par les instances internationales et appelle la jeunesse à prendre en main son destin en se révoltant. Alors qui sont les saboteurs du climat ? Quel impact ont-ils encore aujourd’hui sur les négociations et les débats climatiques ? La COP28 à Dubaï serait-elle le paroxysme de ce jeu de dupes ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Fabrice Nicolino.

Pour aller plus loin : Entretien Blast avec Christophe Bonneuil sur les lobbies fossiles https://www.youtube.com/watch?v=FK7Qr4HOgJk&t=3s Entretien Blast avec Edouard Morena sur l’influence des ultra riches sur les discussions climatiques https://www.youtube.com/watch?v=6bdJ2GkPGuE Entretien Blast avec Amy Dahan pour comprendre les négociations internationales sur le climat https://www.youtube.com/watch?v=QHSJtCRqbkM Le récap Blast de la COP27 https://www.youtube.com/watch?v=of0UH95cWzk Le reportage Blast sur la COP26 https://www.youtube.com/watch?v=WzcA2_yP9e4&t=1719s

Journaliste : Paloma Moritz Montage : Benjamin Cesari Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert

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#Ecologie #COP28 #Climat

  • Syl ⏚OPM
    link
    Français
    5
    edit-2
    7 months ago

    TL;DW:

    Entretien avec Fabrice Nicolino, journaliste, écrivain du Grand Sabotage Climatique.

    il retrace le parcours de 2 hommes qui ont participé à la création des différentes institutions (GIEC), mais qui ont participé à l’entretien de l’inaction.

    Maurice Strong dirige également des entreprises pétrolières pendant ce temps là.

    Stephan Schmidheiny, bras droit de Strong, condamné à 18 ans de prison pour cause de décès dans son entreprise d’amiante, mais n’a pas purgé sa peine et s’est enfuit en Amérique Latine. fondateur de WBCSD.

    La presse qui ne joue pas son role.

    Le fait que les etats valident le résumé du GIEC change pas mal de chose d’après lui, Paloma Moritz essaye de défendre le travail du GIEC. La guerre de la crise climatique est à l’interieur de nous même, comparé aux autres conflits. Le moteur de cette crise est la consommation de bien materiel.

    Quand est-ce qu’une forme politique acceptera de considérer ça comme une clé de notre avenir commun ? ça veut dire s’attaquer à l’économie, au monde tel qu’il est.

    Une seule voie est ouverte, la révolte totale, et imagination due à une situation nouvelle, rompre avec le passé, pas de retour en arrière possible.